En 2017, le trio parisien Livingstone revenait de trois tournées aux Etats-Unis et 70 concerts au compteur, entre Nashville et Los Angeles. Ils ont tiré de cette expérience initiatique un album rock écrit et mûrit sur la route et testé tous les soirs en concert devant un nouveau public. Sorti en juin 2017, l'EP « Livingstone » leur a ouvert les portes de belles scènes Françaises (Solidays 2016, Chorus 2017, 1ères parties de Rover, Mademoiselle K, Vintage Trouble, Sallie Ford, Black Box Revelation, Truckfighters, Mat Bastard, ou encore Manu Lanvin). Les 12 titres qui composent l’album, à la croisée du rock, du blues et du stoner ont également reçu l’approbation de la presse musicale française, accueillant avec enthousiasme le retour au bercail du trio. Les américains n’ont pas été en reste, le morceau Help Me paraissant sur la bande originale de la série TV « Snatch the series », produite par Crackle et sortie en 2017.

En plus de façonner leur son et de les imprégner de cette culture musicale américaine dont ils ont maintenant le droit de se réclamer, les trois tournées successives de Livingstone aux US ont largement influencé leur façon de jouer et travailler ensemble. Ainsi, comme pour « Livingstone », les 10 titres qui composent « Turn Bizarre » ont régulièrement été joués en concert avant d’être enregistré, évoluant au gré des réactions du public et des sensations du groupe. Comme pour « Livingstone », l’enregistrement s’est fait entièrement live, avec le minimum d’overdubs pour retranscrire au mieux leur son durant les concerts. Comme pour « Livingstone », « Turn Bizarre » a été enregistré au studio 4A Sound Factory en Normandie totalement en analogique, le groupe s’inscrivant dans le courant d’artistes comme les Black Keys ou Jack White, qui s’efforcent de continuer à travailler avec du matériel analogique leur permettant d’obtenir un son chaud et vivant.

Enfin, le groupe a choisi pour cet album de faire des collaborations avec d’autres artistes. Après un concert en commun, les gars passent la nuit à discuter de Black Sabbath avec le guitariste Fred Chapellier. En résulte une session filmée où Livingstone et Fred Chapellier enregistrent une version de War Pigs, et par la même occasion un premier titre du nouvel album, Love is a race. Cette session décidée au milieu de la nuit entre deux verres de whisky est l’élément déclencheur de la création du nouvel album, mais également de l’envie de collaborer avec d’autres artistes. Didier Wampas apparaît également, faisant les chœurs du titre Fast Burn. Au-delà des deux collaborations présentes sur l’album, Livingstone décide d’inviter d’autres artistes de leur entourage à participer à des sessions live filmées, offrant des versions alternatives aux versions studio. Notamment, Gunnar Ellwanger du groupe Gunwood pose sa voix et son Bouzouki sur Secret Nights, et l’artiste malien Abou Diarra participe au chant et au Kamélé N’Goni sur le blues frénétique Nowhere feels like home (so get on the road).

« … et si la France tenait là son Triggerfinger ? » It’s Only Rock’n Roll – Le Parisien
« Qu’on soit fan ou pas de rock, « Livingstone » ne laisse pas indifférent… » La Parisienne Life
« Ce disque est un bijou de music culture américaine. Sans faute de goût. » Rolling Stone
« Tant que Paris donnera naissance à de tels groupes, le rock aura un bel avenir devant lui » Rock Made In France 
« Ce second album […] témoigne de cette montée en puissance » Rock & Folk 
« … du rock et du blues comme peu de groupes savent en produire » Rock Made In France
«Livingstone vient de frapper un très grand coup » Rock Station 
« Livingstone, la musique devenue voyage » Rolling Stone